L'HISTOIRE

De la terre battue de Roland Garros au bitume citadin, Spring Court porte l’histoire des émancipations successives et des rêves de plusieurs générations. Riche de bientôt 90 ans, l’emblématique tennis basse G2 en toile blanche reste inchangée. Genderless, sobre et résistante, elle s’affirme comme un classique absolu tout en inscrivant ses enjeux dans une réflexion contemporaine.

1936

Dans les années 30, le sport se démocratise. Amateur de tennis, Georges Grimmeisen, héritier d’un savoir-faire de caoutchoutier, décide de créer une chaussure ventilée, faite de toile de coton et de caoutchouc vulcanisé, parfaitement adaptée aux courts en terre battue.

'40s

Comme sur des ressorts, la G2 se résume en trois mots : souplesse, ventilation et précision. Très vite, les joueurs de tennis préfèrent les Spring Court aux espadrilles.

Elle devient l’une des premières chaussures créées pour la pratique d’un sport de haut niveau. Lew Hoad, Jan Kodes, Bjorn Borg, Ilie Nastase, Rod Laver, Françoise Dürr, François Jauffret, Pierre Barthès... Tous les joueurs l’adoptent.

'60s

Spring Court est aux pieds des pro du tennis et des écoliers en cours de sport jusqu’au milieu des années 60. Puis le modèle est porté hors de son usage premier pour conquérir les rues.
La G2 est alors vue comme un symbole d’émancipation à part entière.

Avec un style minimaliste et la discrétion de son logo, Spring Court parle à tous les âges, à tous les milieux sociaux. Porter une chaussure de sport en ville devient geste d’affirmation, une liberté prise sur la mode conformiste des années 50.

Ainsi, on retrouve la G2 aux pieds de John Lennon sur la pochette d’Abbey Road et même à son mariage avec Yoko Ono en 1969. La paire est également portée par des icônes telles que David Hockney, Thom Yorke ou Jane Birkin.

'90s

Spring Court est confiée en licence.
La production quitte Paris pour la Vendée.
La mode s’inspire de la réussite du sportswear, élevant au rang d’icônes des pièces de vestiaire qu’elle appelle basiques.
Entre modèles originaux et réinterprétations, Spring Court devient un accessoire de mode.

Sous l’impulsion et le savoir-faire du groupe Rautureau Apple Shoes qui développe la marque sous licence, Spring Court joue avec l’excentricité de la décennie. Elle ose de nouvelles matières, coupes et couleurs inédites.

2014

La Société Th. Grimmeisen reprend à son compte le développement de la marque familiale.

2020

Théodore Grimmeisen, fils de Georges et son épouse Sylvie passent le flambeau à la troisième génération.

Florence, Laura et Théodora donnent un nouveau souffle à Spring Court en s’affranchissant des saisons.